Le village

MORNAY-BERRY est une commune du Cher (18) située à la croisée des axes Bourges – Nevers et Sancergues –Saint Amand Montrond.

Elle tire son identité des typiques murs en pierre sèche (en Calcaire de Dejointes) qui composent les habitats et délimitent les propriétés, ainsi que d’un patrimoine issu des XIIe – XIIIe siècles :

    • l’église St Sulpice du XIIe-XIIIe siècles, inscrite à l’inventaire des Monuments Historiques
    • le Château La Grand’Cour, inscrit à l’inventaire des Monuments Historiques.

 

Elle se situe à une altitude de 176 mètres et a une superficie de 9,15 km².

D’une population de 179 habitants (données INSEE 2018), les habitants s’appellent : mornaysien, mornaysienne.

La commune fait partie de la Communauté de Communes du Pays de Nérondes, du Canton de La Guerche sur L’Aubois et de l’arrondissement de Saint-Amand-Montrond.

Province historique de la France de l’Ancien Régime ayant pour capitale Bourges, le BERRY était une structure administrative qui correspondait approximativement aux départements du Cher et de l’Indre actuels.

Les évolutions du nom de la commune dans le temps : 

  • 1150 – MORNEY A (Cartulaire(1) de Fontmorigny)
  • 1151 – MORNEIA 
  • 1152 – MORNAYA 
  • 1168 – MOORNAI 
  • 1190 – MURNEYUM 
  • 1193 – MURNAY 
  • 1209 – MORNAYUM 
  • 1604 – MORNAY SOUBS MONTFAUCON 
  • 1789 – MORNAY-BERRY 
altitude indiquée sur l'église St Sulpice

Anciennes cartes postales représentant le village de Mornay-Berry au début du XXème siècle.

Conflit 1939/1945

A la mémoire du Capitaine Maurice de la TAILLE alias Petit

Du groupe FFI (Forces Françaises de l’Intérieure) Cher Est. 
Décès 24 janvier 1945 (30 ans) – tué face à l’ennemi  –  Mort pour la France

Elève au Prytanée Militaire de la Flèche, commune située dans le sud de la Sarthe, région de la Loire.
Officier de cavalerie, il est fait prisonnier le 16 mai 1942. Il réussi à s’évader le 25 août 1942.
En septembre 1943, il rejoint les FFI du Cher Est où il est chef du maquis « Cherbourg ». Il combat avec le 8ème Groupe de Reconnaissance  2ème Escadron sur le front de l’Atlantique.

Évènement sur la période 1940/1945 – Royan
Le 23 juin 1940, les troupes allemandes pénètrent dans Royan. Choc de la défaite pour la population devant la Wehrmacht triomphante.
La lutte s’engage avec la Résistance qui se développe autour de Royan. Pendant cinq années, la guerre est là, cette guerre qui saisit les cœurs de nos grands-parents et parents.
Rassurés par l’absence de capacité offensive des troupes allemandes, contenues par les FFI, les Alliés laissent de côté la question des Poches de l’Atlantique pour poursuivre leur progression vers l’Allemagne.

Fraîchement sortis des maquis, les FFI, trouve leur place dans les stratégies diverses devant Royan, pendant 7 mois sous le commandement du général de LARMINAT.
Dans la nuit du 4 au 5 janvier 1945, deux escadres aérienne Alliées libèrent 1.600 tonnes de bombes sur Royan. Au sol, le souffle infernal anéanti le cœur de la ville, et en moins d’une heure, détruit tout une époque insouciante. Maintenant que les opérations offensives n’ont plus lieu que sur le front d’Allemagne, des détachements de l’armée française peuvent venir appuyer les FFI devant Royan.
Lors d’une reconnaissance dans la nuit du 24 janvier 1945 vers le château de Didonne, commune de Semussac, tenue par les allemands, la patrouille du capitaine Maurice de la TAILLE parvient à 100 mètres de l’objectif, mais une défense de tir de 2 mitrailleuses le blesse mortellement.
Il est dégagé par ses camarades malgré la furie des combats. Il décédera suite à ses graves blessures.
Le capitaine Maurice de la TAILLE TRETINVILLE, est inhumé avec son frère Harold de la TAILLE TRETINVILLE, sous-lieutenant au G.P de chasseurs, à la Nécropole nationale de Rétaud dans le sud-ouest de la Charente-Maritime, cimetière militaire français de la seconde guerre mondiale, situé sur le territoire de la commune de Rétaud.
Plusieurs centaines de combattants français et alliés tombés pendant les combats de la libération des
poches de Royan et d’Oléron y ont été inhumés.

 
 

Une plaque du souvenir recense et honore sa bravoure pour ceux qui ont donné leur vie pour
la France lors de ce conflit :


– Monument aux morts, commune de la Flèche – Sarthe

– Monument aux morts, commune de Mornay-Berry – Cher

carte de Cassini

Mornay-Berry et les Templiers :

Deux périodes ont marqué l’histoire de la région à l’époque des Templiers. Tout d’abord, celle qui correspond aux premières implantations au XIIème siècle et pendant laquelle l’ouest de la région était sous contrôle des Plantagenêts, à savoir les possessions du Comté d’Anjou. A cette époque, le Berry était morcelé entre les terres qui relevaient de Bourges, le Comté de Sancerre et les Seigneuries de Déols et d’Issoudun. Leur rattachement au domaine royal français fut achevé au XIIIème siècle avec la conquête de ces territoires par le roi Philippe Auguste. Il correspond aujourd’hui au département du Cher et à la partie sud de l’Indre. Mornay-Berry faisait partie de l’élection de Bourges et suivait la coutume de LORRIS. L’église, dédiée à St Sulpice, dépendait de “l’archipreveré” (Archiprieure) de Montfaucon et le chapitre métropolitain de Bourges “présentait à la cure”

C’est au niveau de de Villeville que des traces de la présence des Templiers démeurrent, avec les vestiges du château de la Motte, autrefois maison du Temple de Villeville. Celle-ci fut membre de la Commanderie_de_Jussy-le-Chaudrier après avoir été dévolue aux Hospitaliers de l’ordre de Saint-Jean de Jérusalem.

Quelques archives de la vie de la commune

à venir…